Quand GĂ©ronimo des Pialoux et moi sommes arrivĂ©s Ă lâĂ©levage de la Tour en juin 2020, GĂ©ronimo Ă©tait gras comme un cochon, et fourbu de presque 4 pieds. Il Ă©tait sur le point de repartir en crise de fourbure. Dans le mois qui a suivi et dans le cadre de la pension « gĂ©riatrie â propriĂ©taire Ă©loignĂ© » Estelle a fait intervenir lâensemble des spĂ©cialistes (vĂ©tĂ©rinaire, dentiste, marĂ©chal ferrant, ostĂ©opathe) et mâa tenu informĂ©e des diffĂ©rents RDV et de leurs diagnostics respectifs. Nous avions une vision globale et nous pouvions tout traiter suite au diagnostic plus que complet. Il a donc Ă©tĂ© en prĂ© individuel le temps du vermifuge, et du drainage, mais aussi pour lâadaptation au groupe, connaĂźtre sa personnalitĂ© et dĂ©terminer les congĂ©nĂšres qui lui conviendraient le mieux. Ayant perdu son copain de prĂ© avec qui il a vĂ©cu plus de 6 ans, il Ă©tait abattu et chamboulĂ© de la disparition de Jumper et du dĂ©mĂ©nagement qui en a rĂ©sultĂ©. Estelle a veillĂ© Ă ses petits coups de mou, comme si câĂ©tait le sien. A lâautomne 2020 il nous a montrĂ© tous les signaux du syndrome de cushing. A nouveau, Estelle a mis en place la prise de sang pour Ă©valuer le taux, puis le traitement, et les complĂ©ments divers et variĂ©s pour lâaider autant que possible. Il perdait de lâĂ©tat et il remontait mais re-perdait aussi vite (merci le dĂ©rĂšglement climatique et le syndrome de cushing). Et finalement aprĂšs deux ans de bataille, Estelle a rĂ©ussi (avec brio !) Ă lui rendre sa ligne de jeune homme. Impossible de voir que ce beau cheval a 27 ans. Ce message sâadresse Ă tout propriĂ©taire qui cherche le bonheur de leur compagnon, jeune ou vieux, qui est vit loin des Ă©curies ou Ă 2 minutes Ă pied. Estelle et son Ă©levage sont un havre de paix pour les chevaux, sa connaissance prĂ©cise des diffĂ©rentes pathologies et son sens de lâobservation font dâelle un atout plus que majeur dans la gestion des groupes, des pathologies, de lâĂ©volution de chaque cheval. Faites-lui confiance Ă 100%, elle sait ce quâelle fait. Je la remercierai jamais assez de tout ce quâelle a fait, ce quâelle fait, et tout ce quâelle fera pour GĂ©ronimo et moi jusquâĂ son dernier souffle.